mercredi 3 janvier 2007

Diario Freddo Jeudi 3 janvier 1985

Fritz Zorn :

"Celui qui n'accepte jamais rien ne doit jamais non plus dire merci et peut ainsi se soustraire à la pénible obligation d'être un jour redevable à quelqu'un de quelque chose. cette sorte de politesse n'est rien d'autre que de l'égoïsme. j'ai toujours défendu le point de vue que donner - du moins dans notre société suralimentée où l'on ignore le besoin matériel - rend beaucoup beaucoup moins heureux que prendre. En effet, donner ,n'importe quel millionnaire peut le faire (...), mais accepter quelque chose avec gratitude et ne pas envoyer, dès le lendemain, un cadeau de même valeur en échange, cela, rares sont les gens (...) qui en sont capables." Mars, p. 70.


Extrait d'une lettre de Lou Schibronsky à LO :

Penses-tu que je puisse encore être heureuse en te sachant si désespéré?
Penses-tu que je pourrais encore être heureuse, s'il t'arrivait quelque chose de grave?

Cet amour non partagé, c'est la chance de ta vie, si tu arrives à dépasser ce désespoir. Imagine que tu es sur la lune et regarde le LO d'en bas sur la terre. ( ...)
Nous aimons le tragique : nous le recherchons. Nous aimons pleurer sur nous-mêmes. Nous mettre en scène et nous donner en spectacle.

Extrait d'une lettre de Lou Schibronsky à Kalinka :

Nous changeons. A mon avis, ce n'est pas en surface. Nous changeons de centre, de point de vue, de perspective.
Je préfère mettre l'accent sur nos différences que sur nos ressemblances : l'amitié n'en devient que plus volontaire.


Film, la réplique qui tue :

"Vous marinez toujours chez vos harengs?"
dans Une semaine de vacances de Bertrand Tavernier.


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