mercredi 14 février 2007

Diario Freddo Jeudi 14 Février 1985

Hello my dear LO,

Je ne sais pas du tout quand tu entendras mes mots, avec tes foutues vacances que j'envie. je ne sais pas quand tu seras là.
J'ai tant de choses à te dire, hélas, nous ne nous voyons plus.
Comment veux-tu que je continue sans toi?

Je vis ces semaines en orbite de la planète Saturne.
J'ai craqué.
J'en avais marre de tourner autour du Soleil.
Je ne m'étais jamais sentie aussi humiliée.
Je ne comprenais pas pourquoi je le laissais continuer à me piétiner.
Comment avons-nous pu en arriver là?

J'ai donc opéré ma révolution copernicienne à l'envers.
Je lui ai proposé de se quitter...
et...
il n'a pas voulu...
il a dit que tout allait changer,
qu'il allait changer,
qu'il ne râlerait plus.
Maintenant, c'est lui qui vient me chercher à la sortie des cours.
Le soleil s'est remis à tourner autour de la terre.

Trop près l'un de l'autre,
il m'a fait subir tout ce qu'il peut se faire souffrir lui-même.
Nous avons repris les bonnes distances -
Pour un temps.
Attraction:
Ne pas dépasser les limites du choc.

Nouveau pacte
Jusqu'à la fin des premières sessions d'examen.
Un amour d'étudiants dure ce que durent les études d'université.

Une Saint Valentin sans artifices commerciaux.

Cinéma: "La femme publique"
enter nous: des larmes de surprise et d'émotion.

Mais qu'est-ce qui fait courir Lou Schibronsky?


J'ai frôlé le désespoir,
je me sens mieux.
Cette syzigie aurait pu me coûter la vie!

Aucun commentaire: