mercredi 30 mai 2007

Diario Freddo - Lundi 27 mai 1985

LO dear,

Il me tarde d'entendre de vos nouvelles.
Si je vous imagine à mon image, vous devez être effervescent.
Quelque bulle parviendra bien à mon oreille pour faire écho de vos derniers éclats?
J'ai contemplé les cerisiers en fleur et j'ai cueilli le muguet. Je rêve toutes les nuits.
Je ferme l'Ugetsu Monogatari et je m'endors.
Les Bouddhas viennent me parler en songe.

"Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés?"


Il me tarde de revoir vos visages de lune , même si je viens à peine de franchir le portail de votre demeure.
Le myosotis fleurissent-ils toujours dans votre jardin?
Non ti scordar di me.
Nous verrons-nous seulement aux chrysanthèmes?
Je suis en impatience de tout , de tous et de toutes.
Que tout soit fini pour que tout recommence.
Que l'argent à peine gagné soit aussitôt dépensé.
Que nos biens passent de main en main.

Lou

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