mardi 29 mai 2007

Diario Freddo - Dimanche 26 mai1985

Oiseaux

Je me souviens du pigeon blessé que le voisin avait tué sous nos yeux d'enfants.
Il l'avait pris dans ses mains comme pour le soigner, le caresser, le réconforter.
Nous pensions que ces mains d'adulte allaient tout réparer. Et lui, il lui a soudain tordu le cou, d'un geste vif et inattendu. Il a immédiatement lancé la tête arrachée au loin dans le jardin. Il ne restait que le corps ensanglanté. Tous les enfants ont pleuré : ils se sentaient leurrés, trompés. Ils étaient scandalisés par ce geste.

Je me souviens du canari qui s'était envolé dans la maison, sortant du poêle à charbon. Nous l'avons recueilli. Mais il ne chantait pas. Nous avons emprunté le canari de mon oncle pour qu'il lui apprenne à chanter. Le notre pondit un oeuf.

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